Je n’ai pas beaucoup écrit ce mois-ci. Beaucoup de taf, et une vie bien remplie… Mais ce soir, je prends le temps. Je prends le temps parce que dans deux jours, je change officiellement le 7 après le 2. Pour être plus claire, dans deux jours, je fêterais mes 28 ans. Non pas que ça m’atteigne : j’ai l’impression de ne jamais avoir eu 27 ans, comme si j’avais sauté une année l’année dernière, pour avoir 28 ans pendant deux ans. C’est assez marrant quand on y pense, numérologiquement parlant. 2 + 7  = 9 = fin d’un cycle. 2+8  = 10 ou 1. Comme si j’avais voulu skipper la fin d’un cycle pour rentrer directement dans la nouveauté. Pourtant, cette 27ème année a marqué la fin d’un certain nombre de choses. La fin de l’indécision, la fin de la dualité constante, l’enterrement de certaines chimères, aux côtés de certaines pensées limitantes. Et l’entrée dans un monde de nouveauté. Je voulais du neuf, j’ai été servi : nouveau job, nouvel appart, nouveau mindset, nouvelle voiture, et j’en passe. Maintenant que j’y pense, et si on y réfléchit bien, c’est assez incongru que ce qu’on qualifie de neuf, comme le chiffre, soit synonyme de nouveautés, alors que le 9 marque la fin… Peut-être parce qu’au fond, la fin marque le début. Ce qui peut être réconfortant quand on s’écroule. Enfin. Le 29/11, j’aurais 28 ans, et je n’ai toujours pas parlé des énergies du 11. 

Pourtant, le 11 est probablement l’un des chiffres qui me définit le mieux. Si on décompose ma date de naissance : 2+9  = 11, puis le mois, novembre, 11ème mois de l’année. A la loterie de l’univers, j’ai probablement gagné le gros lot : un double 11. Le 11, chiffre maître ne se décompose pas, ou plutôt porte son énergie propre, au-delà de son énergie 2 (1+1 vaut 2). Si vous cherchez « énergie du 11 » sur Google, voilà les premiers mots : « le chiffre 11 est associé à l’illumination, la sensibilité, l’intuition et le potentiel de transformation personnelle. C’est un Maître nombre, qui porte une énergie spirituelle et élevée ». A croire qu’avec mon double 11, je suis tellement perchée que les affaires de ce bas-monde ne me concerne plus. Je vous rassure tout de suite, ce n’est pas le cas. Cette définition confirme toutefois mon haut potentiel de gourou et guide spritituel, ce qui, je dois dire, me convient particulièrement. Et je ne relate pas le reste du site, qui amplifie d’autant plus la phrase précédente. Je ne sais pas ce que j’ai fait dans mes vies antérieures pour mériter ce traitement actuel, mais j’ai du faire 2-3 trucs de bien. Tout ça, combiner au fait que 2026 est une année 1, et que je bascule aux 28 ans, soit une énergie 1… Cela laisse peu de place au hasard, du moins à mon sens. Si l’on regarde les points négatifs, le 11 peut rapidement tomber dans le fanatisme, le dualisme prononcé, une tendance au despotisme, ou à l’isolation. Si je me désintéresse deux minutes de ma propre personne, cela signifie que le mois de novembre est un mois particulièrement intéressant pour entamer un travail sur soi, et amène vers certains voyages intérieurs impératifs pour bien clore l’année. Dire que ce mois de novembre a apporté son lot de révélations serait un euphémisme. J’ai eu tout le loisir de réfléchir, notamment à une notion centrale de ma vie : la liberté. Dans un tableau de valeurs, je la placerais au sommet. Et étonnamment, alors que je m’ancre dans un quotidien confortable et responsable, je réalise que je ne me suis jamais sentie aussi libre que depuis que je fais des choix. Assumés. En pleine conscience. Que je m’engage. Tout en sachant pertinemment que la vie est inconstante, et que rien n’est figé. Qu’il existe des milliards de possibles, si tant est qu’on s’y attèle franchement. 

Voilà ce que m’a enseigné cette 27ème année, dans les larmes de tristesse et de joie. Le plus important, c’est que j’en sors grandie, et avec une envie de partager, encore et encore, comme dirait Francis.