Alors, oui, à toi, à toi qui me lit, peut-être que je ne te le dis pas assez, peut-être même pas en fait, mais je te souhaite le meilleur. Cheesy, un peu trop classique ? Attends, j’ai mieux en stock. Je te souhaite de te remplir. De te remplir le coeur avec des gens. De te remplir la tête avec des rêves. De te remplir de choses qui t’inspirent, de gâteaux, de fous rires. Et je te souhaite de te vider. Relâcher, laisser couler, pleurer. Parce qu’on ne peut pas remplir un vase plein. Ce serait la goutte d’eau qui le ferait déborder. 

Je te souhaite aussi d’avoir confiance. Confiance en toi, en les autres. En tout. Globalement. Parce que croire, c’est l’espoir. Même si on se trompe. Tout le monde peut se tromper. On est pas des éléphants. Et ce n’est pas toujours simple. Il y a même pleins de fois où c’est plus simple de ne pas y croire. Plus rassurant, plus réconfortant. De juste rester dans le confort de ce que l’on connaît plutôt que de placer sa foi dans une variable inconnue. Mais qui sait ? La variable pourrait bien s’avérer être une belle opportunité. 

Je te souhaite de te poser des questions. De ne jamais cesser de te poser des questions. Peut-être de trouver des réponses. Ou alors de ne pas les trouver. Et de se dire que c’est ok. Au plus on cherche, au moins on trouve. Et à ce moment-là, quand tout s’effondre, de se faire confiance. Même si tout semble noir. Au fond, il y a toujours une petite étoile. Rien n’est impossible. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Saint Augustin. C’est un prénom que j’aime bien. 

Je te souhaite de te lâcher la grappe. D’être doux avec toi. D’être un feu de cheminée pour toi-même. Capable de te réchauffer de l’intérieur. De laisser les flammes danser, d’attiser la braise, et de les laisser mourir parfois. Avant de le rallumer. 

Je te souhaite de simplifier, aussi. De prendre de la hauteur, de gagner en légèreté. 

Je pourrais continuer encore longtemps comme ça. A déblatérer sur toutes les bonnes choses que je te souhaite pour cette nouvelle année. Parce qu’il y en a des tas. Mais je voudrais surtout te dire merci. Merci d’alimenter ma vie. Merci de me remplir. Merci de me laisser tomber aussi. Sans ça, j’apprendrais pas à voler.