Quelles sont nos priorités ? Comment en détermine-t’on l’ordre ? Choix compliqué face à l’impermanence des choses. Cloisonnée dans ma bulle enneigée, les priorités semblent pourtant toutes désignées : les copains, le ski, la nature, le bon vin, profiter. Et pourtant. D’autres choses semblent compter davantage. Des choses plus lointaines, plus éloignées. Des objectifs. Et comment combiner ces objectifs de nos priorités immédiates ? Du bonheur instantané et fugace de l’instant présent ? Je manque de discipline. Je manque de vision. Mais pour cette semaine, je ne m’en préoccupe guère. Je prendrais le temps de prévoir le temps. Plus tard. Pour le moment, je m’abreuve de mon petit paradis, de la fontaine de jouvence de mon enfance. Je grandirai. Plus tard. 

Mais plus tard, le café refroidit. Perd de la saveur. Gagne en amertume. Qu’est-ce qui m’empêche hein ? Qu’est-ce qui me bloque, hormis moi-même et le réconfort insidieux des questionnements incessants ? Se doit-on de vivre à la hauteur de son potentiel ou simplement d’être heureux ? Tout ce qui brille n’est pas gage de bonheur. D’où l’importance de définir ses priorités. Puis de les envoyer valser. Et de les remodeler. 

3,2,1. À vos priorités. Partez.